Spécialisations

Première année commune (PASS) et LAS, toutes filières et pour les futurs médecins, jusqu’à la soutenance

Comme indiqué dans mon parcours, je travaille à l’hôpital public (AP-HP). J’aime autant mon métier que l’hôpital et les équipes médicales et soignantes, ainsi que le public que j’accompagne : patients et familles. Je suis donc particulièrement sensibilisée au domaine de la santé qui m’intéresse depuis longtemps. Aujourd’hui chacun le sait : nous manquons considérablement de professionnels de santé dans toutes les filières et dans tous les domaines. 

En PASS, chacun a son organisation dans cette aventure singulière (les cours, la BU, la méthotodologie, le travail en solo,...) où se mêlent la passion pour la filière, celle d’apprendre, la pugnacité pour ne pas dire la rage de réussir ce concours, l’amitié et le partage, la solitude, le doute, le désespoir, le travail acharné, la compétition, la pression du classement, l’énorme enjeu, la charge mentale, l’épuisement, le manque de temps, de sommeil,.. La validation des semestres reflète le travail fourni par l'étudiant mais les classements d'admission sont soumis à de nombreux facteurs (nombre de place de la Fac, etc...) amenant une part aléatoire. C'est un travail acharné toute une année avec en bout de course : l'incertitude. Une difficile mais très belle aventure !

Durant un an, pendant que l’on continuait à vivre normalement, l’étudiante en médecine de la maison se levait de bonne heure tous les matins quoi qu’il arrive et se couchait tard dans la nuit. Au petit matin, une tasse de café fumante emmenée dans son antre et c’était reparti pour un cycle, quand ça n'était pas des journées non stop du matin au soir à la BU. Une présence absente, un peu comme un écrivain habité jour et nuit par l'oeuvre qu'il construit dans sa tête. Une organisation très soutenue avec ses propres méthodes inventées et enfin la réussite en fin d’année !

Au cours de ma carrière, j’ai pu relever que nos vies très actives, les organisations du travail et la digitalisation peuvent favoriser du surmenage et conduire à des situations de Burn-out, notamment chez certaines personnes plus exposées que d’autres. 

Selon Clément Duret, Médecin du Travail, responsable du Service de Pathologies Professionnelles de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (AP-HP) et Directeur Médical d’Holicare spécialisée dans la détection et la prise en charge du Burn-out en entreprise, "le Burn-out est avant tout une maladie du battant, la maladie de la personne engagée, investie. Les origines du Burn-out peuvent être individuelles et collectives dans lesquelles l’organisation du travail est un facteur déterminant. C’est un processus qui s’ancre petit à petit de façon chronique auquel le salarié peut répondre par un surinvestissement jusqu’à épuisement physique et psychique nécessitant alors une prise en charge médicale."

Selon Sylvain Rossignol, Expert en Santé et Sécurité du Travail chez Syntex, on peut comparer le processus à « une bûche qui flambe intensément, produit de la lumière jusqu’au jour où elle s’éteint, suite à une surconsommation de ses capacités par rapport à des ressources qui elles, ne rentrent plus ».

La sophrologie permet d’agir tant sur le plan préventif que curatif en aidant à préserver la santé et le bien-être au travail. Souvent plébiscitée par la Médecine de Santé au Travail, elle a toute sa place pour prévenir des risques et améliorer le quotidien, l’efficacité et la cohésion des équipes. Véritable vecteur de l’accompagnement au changement, elle représente un partenaire efficient lorsque les équipes ont à intégrer de nouvelles organisations qui peuvent être source d’irritants quotidiens, voire de tensions ou de réelles souffrances et même de freins au bon fonctionnement du travail.

La sophrologie s’invite dans les projets d’équipe, offre du lien et facilite ainsi la cohésion sociale.

La Sophrologie est un partenaire majeur dans le domaine de la Prévention des risques professionnels et de la Santé.

En tout cela, elle aide chacun à se sentir bien au travail et contribue à l’épanouissement professionnel des salariés.